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13 octobre 2008

LES HIVERNALES MUSICALES 2008-2009... bruits de couloir...

Outre le "Quatuor Raspiev" en ouverture le 13 décembre (lire la note dans le rubrique "Hivernales 2009") ....

DPI annonce déjà le groupe "Bardos" pour une journée exceptionnelle puisque "Journée de l'antiquité celtique". Initiative DPI avec ateliers de construction d'instruments de musique (syrinx, aulos, percussions) de l'époque gauloise, pour enfants et pour adultes, conférence et concert ! L'Ensemble Bardos évoque l'univers musical et mythologique de la Gaule celtique et romaine à travers chants, musiques et récits inspirés de l'Antiquité.

Anne L.B..JPGDPI annonce la venue d'une soprano locale, originaire de Dol, qui se présentera pour la première fois à son public... Anne Le Bras. Elle sera accompagnée d'une autre cantatrice: Juliette, et d'un pianiste londonien.

DPI annonce... mais chut, la suite du programme mérite un peu de patience !


LE QUATUOR "RASPIEV" EN OUVERTURE DES HIVERNALES MUSICALES 2008-2009

Une ouverture en majuscule des Hivernales 2008-2009, avec le "Quatuor Raspiev" !


Ce sera le samedi 13 décembre, à 20h30. Le lieu sera précisé sous peu, en principe en l'église de Cherrueix, chauffée.
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Le quatuor Raspiev sera en concert à Tunis, le 29 novembre, avant de se produire pour DPI.

Au programme :
- chants de la liturgie orthodoxe en première partie
- chants populaires russes en seconde partie

Fondé en 1993, le quatuor RASPIEV prolonge la tradition des ensembles vocaux qui depuis le début du XXème siècle ont contribué à faire connaître le répertoire russe en Europe.

Les ''Cosaques du Don'' de Serge JAROV, le quatuor KEDROFF et l'ensemble de Fédor POTORJINSKI sont les précurseurs du travail vocal accompli par Oleg AFONINE, fondateur du Quatuor et ses chanteurs.
Le chef s'est entouré de Guy-Etienne Giot (basse), Gilles Picaut (1er ténor) et Bernard Busnel (2ème ténor), trois chanteurs qui possèdent une formation vocale de haut niveau (on a pu les entendre avec le choeur de chambre "Kamerton" lors des dernières Hivernales), qui ont chanté par ailleurs comme solistes ou dans des choeurs de grande renommée.

L'originalité de RASPIEV tient au fait qu'il associe français et russe, pour interpréter ces chants dont l'origine se perd souvent dans la nuit des temps.

"Le charme puissant des mélodies d'inspiration religieuse ou populaire interprétées par "Raspiev", a toujours fasciné le public, en raison de l'authenticité et de la force des sentiments qui s'y expriment."

Dirigeant actuellement à Rennes divers ensembles vocaux (dont "Kamerton"), Oleg Afonine, dont l'enfance, la formation et la pratique musicale se sont déroulées en Russie, a su faire partager aux trois autres chanteurs sa grande expérience et son amour du répertoire ... DPI est heureux de présenter le "Quatuor Raspiev" en ouverture de la 4ème édition des Hivernales Musicales.

CONFÉRENCE SUR "L'ADOPTION" LE 23 OCTOBRE

JEUDI 23 OCTOBRE 2008, 20H30, MAIRIE DE DOL DE BRETAGNE


Le mot "adoption" désigne des situations juridiques qui créent de nouvelles familles. Il désigne des structures familiales et légales différentes selon
les époques et les cultures .
En quoi cette question nous concerne-t-elle Tous ? Qu'est-ce qui peut nous amener à aller vers un "projet" d'adoption ?

Comment l'enfant à venir va-t-il pouvoir s'inscrire dans l'Histoire de Ses Parents ...dans cette nouvelle filiation ?

Autant de questions qui seront abordées et mises en débat avec la salle... par Jocelyne Hardy, psychologue, et un responsable de l'association "Les Enfants avant tout".

Entrée libre, avec libre participation au bénéfice de l'association "Les Enfants avant tout".


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06 octobre 2008

CONCOURS "L'IMAGE PUBLIQUE" DE PAO

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Lire le règlement complet du concours

04 octobre 2008

COLLECTIF IMAGE : CALENDRIER ET THÈMES

Calendrier de travail du Collectif Image de DPI pour le trimestre sept - décembre :



les réunions ont lieu le Jeudi, 20h30, salle Hamono à Dol de Bretagne (Place Charles de Gaulle, derrière la mairie).

jeudi 25.09
jeudi 02.10
jeudi 16.10
jeudi 06.11
jeudi 27.11
jeudi 04.12

Possibilité d'ajouter les rencontres suivantes :

lundi 13 oct
lundi 10 nov
lundi 17 nov
lun 15 déc

Ne sont pas portées ici les sorties "prise de vue".


Thèmes de travail abordés durant l'année :


Toutes les séances incluent les "paramètres de base" de la prise de vue, la lecture critique de nos travaux et les questions-réponses. Utilisation de la vidéoprojection.
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Travail sur la profondeur de champ lors de la séance du 2 octobre. Cliquer sur les vignettes pour lire les images.
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l'automobile "je fais mon salon auto" recherche de prise de vue "originale"
la nature "architecturée"
la nature dans tous ses états
le portrait
le mouvement
la photo gag
scènes de vie
le spectacle
no flash
la rue
le diaporama avec le logiciel PTE sous windows
le traitement numérique des photos

Il pourra être fait appel à des "spécialistes" pour certaines séances.


Stage en préparation d'une semaine durant l'été 2009, en Irlande du Nord, à Bushmills (Chaussée des Géants...)


ADHÉSION À L'ASSOCIATION DPI : 15 EUROS
(2008 - 2009)



Le schtroumpf grognon.jpg

03 octobre 2008

DPI VOUS EN DIT PLUS... N°6

Lettre 489 du 3 au 9 octobre 2008

Édito : Voitures de demain : l’hydrogène devrait progressivement s’imposer

Le passage aux véhicules à hydrogène pourrait grandement réduire la dépendance pétrolière américaine et les émissions de dioxyde de carbone, selon un rapport du Conseil Américain de la Recherche intitulé "La transition vers de nouvelles technologies de transports : les perspectives du moteur à hydrogène". Mais ce rapport très fouillé de 220 pages souligne bien que la production industrielle de véhicules à hydrogène compétitifs sur le marché automobile ne sera pas facile et que de nombreux obstacles technologiques et économiques restent à surmonter (Voir NRC.)

Pour l’instant, le coût de fabrication des véhicules à hydrogène reste bien trop élevé et les États-Unis n’ont pas l’infrastructure nécessaire pour produire et diffuser largement l’hydrogène pour les consommateurs. Mais selon cette étude, ces obstacles pourraient être surmontés, grâce à un soutien massif et conjoint du gouvernement fédéral et des industriels.

L’étude rappelle que les véhicules particuliers consomment plus de 44 % du pétrole américain et sont responsables de plus de 20 % des émissions américaines de dioxyde de carbone. En 2003, le Président Bush a annoncé une initiative fédérale de 1,2 milliard de dollars, visant à encourager le développement de la technologie de production d’hydrogène et les piles à combustible, qui sont alimentées par une réaction chimique entre l’hydrogène et l’oxygène et émettent uniquement de l’eau.

Le comité a estimé le nombre maximum de véhicules à hydrogène qui pourraient être sur la route dans les décennies à venir, en supposant que des objectifs techniques soient réunis, que les consommateurs veuillent des voitures à hydrogène, et que les politiques gouvernementales soient en place pour aider à conduire la transition du pétrole à l’hydrogène carburant.

Mais selon cette étude, la généralisation des véhicules à hydrogène se fera lentement, tant les obstacles à surmonter restent importants. L’étude prévoit, au niveau mondial, 2 millions de voitures à hydrogène sur les routes d’ici à 2020.
En 2023, le coût d’utilisation des véhicules à piles à combustible pourrait toutefois devenir compétitif par rapport aux véhicules thermiques conventionnels, entraînant une augmentation du nombre de véhicules à hydrogène dans le monde qui passerait alors à 60 millions en 2035 et 200 millions en 2050, ce qui ne représente encore que 15 % du parc automobile mondial prévu en 2050.

La commission a également calculé les investissements, tant publics que privés, qui seraient nécessaires pour financer une transition complète vers l’hydrogène comme principal carburant. Le coût pour le gouvernement serait de l’ordre de 55 milliards de dollars entre 2008 et 2023 ; le secteur privé devrait, pour sa part, investir 145 milliards de dollars au cours de cette même période.

Pour mettre ces chiffres en perspective, l’étude souligne que le gouvernement américain envisage d’augmenter de 15 milliards de dollars par an les subventions pour développer l’usage de l’éthanol comme carburant.

L’étude rappelle fort judicieusement que l’impact global de la généralisation des véhicules à hydrogène sur les émissions de gaz à effet de serre dépendra de la façon dont cet hydrogène a été produit. A cet égard, il est bien entendu préférable de produire l’hydrogène à l’aide de sources d’énergie et de technologies propres mais l’étude n’exclut pas cependant la production d’hydrogène à partir de centrales à charbon propres équipées de systèmes de capture et de stockage de CO2 "à la source".

L’étude a comparé les réductions de consommation de pétrole et d’émissions de CO2 qui pourraient être réalisés en utilisant trois stratégies : l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules conventionnels, l’usage massif des biocarburants et l’utilisation des voitures à hydrogène.

Les deux premières options s’avèrent plus efficaces dans un premier temps mais, à partir de 2040, l’hydrogène l’emporte nettement.

L’étude préconise de développer simultanément ces trois stratégies qui apparaissent comme complémentaires. Cette approche mixte et conjointe pourrait permettre de réduire de 80 % la consommation de pétrole par les voitures d’ici 2050.

Enfin, l’étude souligne que les autres technologies propres ou sobres, comme les voitures électriques de nouvelle génération ou les voitures hybrides rechargeables, doivent également être développées. En fait, la généralisation de la voiture hydrogène, si elle semble inéluctable, sera lente et prendra au moins deux générations.

Elle nécessitera non seulement un effort considérable en matière de recherche et de développement de nouvelles infrastructures mais également une volonté politique très forte aux niveau des états développés, de l’Europe et de la communauté internationale, si l’on veut que les véhicules à hydrogène deviennent majoritaires dans la seconde moitié de ce siècle.

René Trégouët

Un lycée de Strasbourg va utiliser la géothermie pour se chauffer

Pour réduire sa facture de gaz, un lycée technique de Strasbourg sera pourvu de pompes à chaleur géothermique qui seront mises en service en novembre, a-t-on appris auprès de la Région Alsace. Deux pompes géothermiques sont actuellement en cours d’installation au lycée Couffignal de Strasbourg. Installées à 40 mètres de profondeur, elles viendront capter la chaleur dans la nappe phréatique en complément de la chaufferie de gaz dont la consommation devrait baisser de 66 %.
L’eau captée dans le sous-sol du lycée Couffignal permettra d’obtenir de l’eau à 55°C pour chauffer les 33.000 m2 de surface de cet établissement qui accueille environ 1.500 élèves.L’Alsace est une région qui possède un potentiel important en géothermie. A Soulz-sous-Forêts (Bas-Rhin), le projet pilote européen de géothermie profonde est entré en décembre dans sa phase industrielle et produit 1,5 mégawatt d’électricité.

La Green Box : le plein d’énergie à domicile

Les coûts de l’essence et des factures énergétiques atteignant des sommets, un système qui produit et stocke de l’hydrogène de façon écologique et à un prix abordable, risque de révolutionner le marché énergétique mondial. La société ITM Power, basée à Saffron Walden (Essex), estime qu’une partie de la solution réside dans son électrolyseur de taille domestique qui rappelle un réfrigérateur-congélateur.

Cette station à hydrogène, la Green Box, qui va bientôt entrer en phase d’industrialisation, fonctionne via un électrolyseur utilisant de l’eau et de l’électricité produite en amont grâce à l’énergie solaire ou éolienne. Par ailleurs, un générateur à combustion interne convertit le gaz (ici l’hydrogène) en électricité, alimentant ainsi la maison en énergie.

Photovoltaïque : des tapis de nanofils en silicium pour des cellules solaires plus performantes

L’Institut des technologies photoniques de Jena (IPHT) développe actuellement un nouveau type de cellules solaires combinant des couches polymères semi-conductrices avec des nanofils de silicium.
Ces nouvelles cellules trouveront au commencement des applications dans les petits produits électroniques à courte durée de vie (jouets, montres ou petits ordinateurs). Des applications mobiles pour le camping et les loisirs sont également envisageables.

Rapport sur l’économie verte : le marché doublera d’ici 2020

Le marché des produits et services verts doublera d’ici 2020, selon un rapport publié à Genève. Il devrait passer de 1370 milliards de dollars par an actuellement à 2740 milliards à la fin de la prochaine décennie.

Les énergies renouvelables, qui représentent seulement 2% de la production mondiale d’énergie, créent déjà davantage d’emplois que les énergies fossiles. Selon des projections, des investissements de 630 milliards de dollars d’ici 2030 dans ce secteur se traduiront par au moins 20 millions d’emplois supplémentaires.

Le rapport a été co-rédigé par le Bureau international du travail (BIT), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la Confédération syndicale internationale (CSI) et l’Organisation internationale des employeurs (OIE).

02 octobre 2008

CONFÉRENCE "L'ADOPTION"

Clic sur l'affiche pour l'agrandir et la rendre lisible.

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01 octobre 2008

PAOLA EXPOSE ...

Paola, qui a exposé à Dol dans le cadre du Mois de la Photo 2008, nous invite ....

Du 29/09/2008 au 10/10/2008


dans le grand hall de la Mairie de Lanester 56
02 97 76 81 81
thème " Voyage "
74 oeuvres de plusieurs techniques
Paola expose " ciel & mer " aux Antilles
une photo-composition 50*60 cm tendance surréaliste


Les artistes vous ouvrent les portes de leur atelier.


Soucieux de promouvoir la création artistique, le Conseil Général vous invite à découvrir les ateliers des artistes finistériens. Ils vous ouvrent leurs portes durant tout un week end, les 4 & 5 octobre 2008.
Pour les découvrir, sur www.cg29.fr/article,
télécharger le programme des journées portes ouvertes d'ateliers d'artistes.

PAOLA Photographie
19, rue de Clohars - 29 Quimperlé
02 98 96 02 73

www.photoalouest.com
§ Photographes
Samedi 12h - 23h, dimanche 12h - 22h
&
toute l'année sur RDV par Téléphone,
éventuellement sur place après 15h - sonnette à gauche de la porte

28 septembre 2008

15ÈME FESTIVAL DE DIAPORAMAS DE PONTIVY

DPI vous informe.... et DPI vous invite à vous déplacer à Pontivy (56), à l'occasion du 15ème Festival des Images et des Sons...

affiche 15ème festival Pondi .jpg

Le programme (cliquer sur l'image pour l'agrandir et la rendre totalement lisible):
invitation w 15ème 2008.jpg

UN NOUVEAU CAPTEUR....SUPER CCD EXR

« Super CCD EXR » : le capteur qui ouvre la voie à une nouvelle ère de la photographie de qualité.
Elaboré par des spécialistes de la photographie pour les spécialistes de photographie, le Super CCD EXR est un capteur « trois en un » dédié tout à la fois à la très haute résolution, la haute sensibilité et l’élargissement de la plage dynamique.
La « Technologie Image Réelle » s’appuie sur la certitude que les photographes avertis ont bien compris que la qualité réelle d’une image est la résultante de plusieurs facteurs tels que la gradation, la saturation, la fidélité des couleurs, la gamme des valeurs enregistrables, la définition et la résolution.

imagew.jpg

Il est largement admis que la « haute résolution » et la « haute sensibilité » sont des caractéristiques antagonistes souvent impossibles à optimiser conjointement sur le même capteur, et ceci particulièrement sur les appareils compacts. Plus les photodiodes sont petites, plus il y a des problèmes de bruit électronique, de diffusion, de diffraction et de cassures.
Parallèlement à cela, il faut considérer que les caractéristiques à privilégier sont souvent dépendantes du sujet à photographier. En effet, la haute sensibilité est attendue pour les situations de faible luminosité, les sujets très contrastés nécessitant une large gamme dynamique, tandis que la restitution des très fins détails (les feuilles des arbres ou les mèches de cheveux) exige une forte résolution.
S’appuyant sur ce constat, Fujfilm s’est attaché à mettre au point un capteur au comportement flexible susceptible de s’adapter aux attentes du photographe, le but ultime étant de proposer un capteur épousant au plus près le fonctionnement de l’œil humain.

Lire la suite : http://www.actuphoto.com/8381--super-ccd-exr-le-capteur-qui-ouvre-la-voie-a-une-nouvelle-ere-de-la-photographie-de-qualite-.html
Extrait de "ActuPhoto"

27 septembre 2008

BIENTÔT UN STANDARD DE MÉTADONNÉES ...

Apple, Microsoft et Sony partenaires pour la création d'un standard de données photo

Apple, Microsoft et Sony, mais aussi Adobe, Nokia et Canon, sont à l'origine du projet Metadata Working Group, un nouveau système standard pour les données dédiées aux photos.
Le but de ce projet est de créer un système standard interopérable pour les données, qui pourra ensuite être utilisé par les logiciels de traitement et d'indexation d'images afin d'aider à l'organisation et à la classification de photos en fonction de critères comme l'emplacement, la date et le sujet.

Un enjeu important pour les photographes pros comme pour le grand public !

(Vnunet.com en date du 25 septembre 2008, intitulé Heavyweights team up on photo data standard)

26 septembre 2008

LA PRESSE A PARLÉ DU SUCCES DU SALON BIO 2008 ...

3ÈME SALON BIO - ECOCITOYENNETÉ

Le Pays Malouin, édition n° 3225 du jeudi 25 au mercredi 1er octobre 2008.
Cliquer sur l'image pour lire l'article.

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Ouest-France, du 23 septembre 2008
Cliquer sur l'image pour lire l'article.
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DPI VOUS DIT PLUS... N°5

T Flash] Lettre 488 du 26 septembre au 2 octobre 2008

Édito : Le réchauffement climatique risque d’entraîner une élévation massive du niveau des mers et de diminuer sérieusement les ressources en eau

Voilà qui vient confirmer, hélas, les propos de notre récent invité Hervé Le Treut, spécialiste de climatologie....

Selon de récentes études scientifiques convergentes, les changements climatiques menacent sérieusement les ressources en eau de la planète et risquent également d’entraîner une hausse bien plus importante que prévue du niveau des mers. Un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement publié le 2 septembre révèle que tous les glaciers auront fondu d’ici à la fin du siècle, ce qui devrait mettre en danger l’approvisionnement en eau de centaines de millions de personnes. Ce rapport confirme que la moyenne annuelle des taux de fonte des glaciers a doublé après le tournant du millénaire, avec des pertes record en 2006 au niveau d’un réseau de sites de référence.

Entre 1996 et 2005, les glaciers ont, selon ce rapport de l’ONU, perdu en moyenne l’équivalent en masse d’un mètre d’épaisseur d’eau, ce qui représente le double de la fonte observée durant la période 1986-1995, et plus de quatre fois la masse perdue entre 1976 et 1985. Les rares périodes de gains de masse se trouvent dans les Alpes à la fin des années 1970, au début des années 1980 dans les zones côtières de la Scandinavie et dans les années 1990 en Nouvelle-Zélande. Le programme des Nations Unies pour l’environnement rappelle aussi que l’augmentation moyenne mondiale de la température de l’air est d’environ 0,75°C depuis la fin du 19ème siècle.

"Les glaciers de l’Himalaya, région où la subsistance de 1,3 milliard de personnes est en jeu, reculent plus rapidement que partout ailleurs dans le monde", affirme Mats Eriksson, responsable du programme pour la gestion de l’eau au Centre international du développement intégré des montagnes. Bien que les hautes altitudes, l’éloignement et la coopération difficile entre les pays de cette région compliquent les études pour comprendre le phénomène, M. Eriksson estime qu’il est évident que "la région est particulièrement affectée par les changements climatiques". "Le recul des glaciers est énorme, jusqu’à 70 mètres par an", précise-t-il.

Xu Jianchu, qui dirige le Centre pour les études de l’écosystème montagnard en Chine, assure lui aussi que le changement climatique ravage l’Himalaya, soulignant par exemple que les températures sur le plateau tibétain ont augmenté de 0,3 degré par décennie, "le double, note-t-il, de la moyenne mondiale".

Il est difficile de quantifier les répercussions sur les disponibilités en eau, mais l’impact est réel dans la région où glaciers et neige contribuent à 50 % de l’eau qui coule des montagnes et alimente neuf des plus grandes rivières d’Asie. L’Himalaya, connu pour "être le toit du monde", s’étend à travers la Chine, l’Inde, le Népal, le Pakistan, la Birmanie, le Bhoutan et l’Afgas. La chaîne montagneuse constitue une source importante d’eau pour l’une des régions les plus peuplées de la planète, soit 1,3 milliard de personnes recensées dans le bassin de l’Himalaya. "La neige et la glace fondent, fournissant une source très importante d’eau fraîche pour l’irrigation, l’énergie et l’eau à consommer en aval", explique M. Xu.

Les glaciers ont d’énormes capacités de conservation de l’eau. Si les niveaux d’eau augmentent à mesure que la glace fond, à long terme, la disparition des glaciers va réduire l’eau disponible en aval. "La subsistance (des populations) sera durement affectée" par ce phénomène, souligne M. Eriksson. Parallèlement à la fonte des glaces, les scientifiques notent que les précipitations dans nombre de régions de l’Himalaya apportent plus de pluie en période de mousson et moins en période sèche. "Les régions plus sèches deviennent encore plus sèches alors que les régions les plus humides deviennent encore plus humides", résume Rakhshan Roohi, chercheuse à l’Institut de recherches en ressources en eau du Pakistan.

Selon M. Eriksson, les effets des changements climatiques ont été particulièrement ressentis dans la partie ouest plus sèche de l’Himalaya. Outre les conditions climatiques incertaines pour les récoltes, qui ont provoqué la migration de personnes à la recherche de moyens de subsistance alternatifs, les agriculteurs sont confrontés à un nombre croissant de désastres naturels tels que des crues soudaines et le débordement des lacs. "J’imagine qu’auparavant, la région souffrait d’une crue soudaine par saison et les gens arrivaient peut-être à s’y adapter. Mais si on a trois, quatre ou cinq crues soudaines, c’est probablement trop. La question est de savoir combien (de crues) la population est capable de tolérer sans perdre ses bases de subsistance", conclut M. Eriksson.

Une autre étude publiée en août 2008 montre que deux des plus grands glaciers du Groenland sont en passe de se désintégrer. Un morceau de 29 kilomètres carrés du glacier de Petermann dans le nord du Groenland s’est détaché entre le 11 et 24 juillet, ce qui correspond à la moitié de la superficie de Manhattan, a précisé Jason Box, professeur-associé au centre de recherche polaire de l’Université d’Ohio (nord) dans un communiqué. Les précédentes pertes importantes de glaces flottantes subies par le glacier Petermann, à savoir 86 kilomètres carrés, se sont produites entre 2000 et 2001.

Mais ce qui inquiète encore davantage Jason Box et son équipe dans les dernières images satellitaires est une énorme brèche partant du bord du glacier Petermann et qui pourrait signaler la brisure prochaine d’une partie beaucoup plus importante. Si la cassure se produit jusqu’au rift en amont du glacier, une portion allant jusqu’à 160 kilomètres carrés pourrait alors se détacher, ce qui représenterait un tiers de la masse du glacier, ont expliqué ces scientifiques. Le glacier a une surface de flottaison de 16 kilomètres de large sur 80,4 kilomètres de long, couvrant 1.295 kilomètres carrés. Ces scientifiques ont aussi indiqué que l’immense glacier Jakobshavn poursuivait sa contraction et que sa bordure n’avait jamais été aussi loin à l’intérieur des terres en 150 ans d’observation.

Selon eux, ce glacier ne s’est pas contracté aussi loin depuis au moins 4.000 à 6.000 ans. Le bras nord du Jakobshavn s’est détaché au cours des dernières semaines et le glacier a perdu dix kilomètres carrés depuis la fin de la dernière saison de fonte. Au moins un dixième des icebergs du Groenland proviennent du Jakobshavn, ce qui en fait le glacier le plus productif de cette région. Le glacier a perdu 94 kilomètres carrés entre 2001 et 2005, un phénomène qui a fait prendre conscience de l’ampleur de l’impact du réchauffement climatique sur les glaciers dans le monde, ont relevé ces glaciologues.

Une arche de glace de 60 mètres de hauteur et de plusieurs milliers de tonnes s’était subitement détachée le 8 juillet du gigantesque glacier argentin Perito Moreno, un phénomène unique en plein hiver austral. Les scientifiques ont lié cet événement surprenant aux effets du réchauffement du climat. Outre les images fournies par les satellites de la Nasa, l’agence spatiale américaine, les scientifiques de l’Université d’Ohio ont aussi utilisé des données provenant de caméras d’observation des effets du réchauffement climatique au Groenland.

En antarctique, la situation n’est pas moins alarmante, comme le montre une étude publiée le 13 janvier 2008 dans la revue ’’Nature Geoscience’’. Selon cette étude, la fonte des glaces s’est accélérée de 75 % en dix ans le long des côtes du continent antarctique pour atteindre 192 milliards de m3 en 2006. Eric Rignot du Jet Propulsion Laboratory de la NASA et l’ensemble des chercheurs ont utilisé des mesures prises par satellites couvrant 85 % de la côte du continent antarctique. D’après les scientifiques, cette fonte des glaces a atteint 132 milliards de m3 sur l’ouest du continent et 60 milliards de m3 dans la péninsule antarctique.

Le continent antarctique est le plus vaste domaine polaire de la planète, situé dans l’hémisphère Sud : grand comme une fois et demie les Etats-Unis, il porte suffisamment de glace pour élever le niveau des océans de près de 60 mètres en cas de fonte totale. Alors que si la totalité de la calotte glaciaire du Groenland fond, par comparaison, le niveau des mers du globe montera de sept mètres.

Le réchauffement du Pôle Nord est, pour sa part, deux fois plus rapide que celui de l’ensemble de la planète. Les glaces de la région arctique ont fondu à un rythme sans précédent l’an dernier, et le phénomène devrait s’amplifier du fait de la diminution de la réflexion des rayons du soleil sur la neige et la glace (albédo). Grâce aux observations réalisées avec ce satellite, la Nasa a constaté que "l’Arctique a perdu environ 10 % de sa couche de glace permanente tous les dix ans depuis 1980.

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il est possible de faire le tour du pôle Nord en bateau. De nouvelles images satellite ont démontré que la fonte des glaces a permis l’ouverture des légendaires passages du Nord-Ouest et du Nord-Est. La couche de glace couvre désormais trois millions de kilomètres carrés dans cette région, soit environ un million de moins que les minima enregistrés en 2005 et 2006, selon l’agence. "Au cours des dix dernières années, il y a eu une réduction de la couche de glace d’environ 100.000 km2 par an en moyenne, une baisse d’un million de km2 en seulement un an est donc extrême", souligne Leif Toudal Pedersen, du Centre spatial danois. Selon certaines prévisions, la calotte glaciaire arctique, sensible aux bouleversements climatiques, pourrait disparaître totalement d’ici 2040.

Ce réchauffement de l’océan Arctique a eu récemment des conséquences spectaculaires. En septembre, des chercheurs américains et canadiens ont annoncé que la plus importante plate-forme glaciaire de la région arctique, vieille de plus de 3.000 ans, s’était rompue entre 2000 et 2002, une conséquence selon eux du réchauffement climatique à long terme. "Des petits changements concernant la glace pourraient avoir de grandes conséquences sur le cycle de l’eau et finalement sur le climat", selon la Nasa.

Les experts internationaux sur le climat (Giec)(dont fait partie M. Le Treut) ont, dans leur dernier rapport officiel remis en 2007, renoncé à extrapoler la hausse maximale du niveau des océans à la fin du siècle, du fait des incertitudes pesant sur la rapidité de la fonte des glaces du Groenland et de l’Antarctique. L’élévation minimale a été fixée à 18 centimètres jusqu’à la fin du siècle par le Giec, qui a renoncé à fixer une limite maximum, auparavant fixée à 59 centimètres. Selon une étude de novembre du Climate Institute australien, le niveau des mers pourrait monter en cent ans de 1,40 mètre. Quand on sait que 630 millions d’habitants habitent dans les zones côtières, on mesure mieux l’ampleur du désastre que constituerait une telle élévation du niveau des mers.

Toutes ces récentes études nous montrent de manière convergente que si nous voulons éviter de graves tensions en matière d’accès à l’eau potable ainsi qu’une élévation catastrophique du niveau des mers d’ici un siècle, nous devons absolument réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 et de 80 à 90 % d’ici 2100. Ce défi est immense mais l’humanité n’a pas le choix si elle veut transmettre une Terre vivable aux générations futures.

René Trégouët

ASTUCE BLOG ....

Pour rechercher une note parue à telle date ....

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LE COLLECTIF IMAGE A REPRIS SES ACTIVITÉS

Une douzaine de participants à la séance de rentrée dont 4 nouveaux membres. Un programme chargé ... et un thème de travail "clin d'oeil" pour la prochaine rencontre, le 9 octobre : regard photographique original sur l'auto ou la moto.
Salle Hamono (derrière la mairie de Dol, Place Charles de Gaulle). Apporter appareil et mode d'emploi, papier, crayon...et passion photo ! La séance du 9 octobre sera consacrée à la lecture-critique des photos réalisées et à l'étude concrète des paramétrages de l'appareil.
NB : il est toujours possible de s'inscrire au "collectif", moyennant l'adhésion DPI, 15 euros l'année 2008-2009.
Infos 06 32 12 49 34

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