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08 février 2007

DE LA LÉGENDE AU MYTHE... MONT-DOL"

LE VENDREDI 9 MARS, 20H30
HÔTEL-CAFÉ DU TERTRE
MONT-DOL

Conférence-débat avec les professeurs Marc Déceneux, historien, et Claude Gaignebet, professeur d'ethnologie honoraire Université de Nice...
" de la légende au mythe de Mont-Dol ".

Sous la forme d'un apéritif dînatoire "copieux" et convivial. Coût 10 euros.

Sur réservation uniquement, au 06 79 10 78 21 (laisser un message avec Nom et nombre de personnes), ou par mail .

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medium_conf1.jpg“ Le Mont-Dol est un lieu sur lequel on a finalement peu écrit et il me semble qu’il y a des choses neuves à dire.
C’est un regard un peu différent et curieux sur l’histoire religieuse de ce site que je vais proposer. Notamment en mettant en évidence une continuité dans les cultes qui se sont succédé ici ...c’est une recherche qui est en cours et qui est loin d’être terminée parce qu’elle évolue au fur et à mesure des observations, des comparaisons, de la réflexion, des recherches.... mais je pense que, à terme dans les années à venir, on pourra aboutir à une connaissance extrêmement fine de ce lieu qui a une histoire tellement riche dans la région.

medium_conf2.jpgCe qui a été à l’origine une religion est devenu légende. Il faut donc dans un premier temps essayer de comprendre la mise en forme légendaire des récits pour ensuite par des comparaisons retrouver le sens religieux que ces croyances ont eu à l’origine, à l’époque gauloise et gallo-romaine. “


Marc Déceneux et Claude Gaignebet traiteront particulièrement deux thèmes :
- Gargantua, le personnage et le légendaire
- Les noms anciens de Mont-Dol et du Mont Saint-Michel

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medium_gargantua.jpgLu dans la presse :
(Ouest-France, 13 mars 2007)
Gargantua s'invite au Mont-Dol
"Mont-Dol Initiatives a réussi à captiver un nombreux public venu à l'Hôtel du Tertre pour écouter la conférence de Marc Déceneux et Claude Gaignebet sur légende et mythe du Mont-Dol. C'est avec Gargantua, comparé à Saturne le Dieu qui mangeait ses enfants, ou encore au diable, que les conférenciers abordent leur sujet, avec lecture d'extraits de l'oeuvre de François Rabelais donnée par Arnaud Hiard et Olivier Peroux. Le ton est donné pour une soirée d'explications sur le chemin qui mène de la légende au mythe. Marc Déceneux et Claude Gaignebet, avec un humour érudit, et des photos de site "gargantuesque" permettent au public de suivre le parcours du héros rabelaisien dans la baie." (texte de M. Bernadas, journaliste Ouest-France).

Il convient d'ajouter que la deuxième partie de la soirée a été consacrée à l'origine du nom actuel de Mont-Dol, certes d'origine brittonique mais emprunté à celui de la ville voisine, Dol, signifiant "plaine" (en gallois "döl). Haro donc sur le dérivé du breton "taol" ou table, comme on peut l'entendre ou le lire parfois.
C'est dans la lecture du texte historico-légendaire de "l'Historia Brittonum" (ou Histoire des grands-Bretons), composé vers 630 et complété par la suite, qu'on relate l'installation des Bretons en Armorique, dans un triangle dont les sommets sont trois "tertres" : Cruc Ochidient, Cantguic et Mont Jovis ou "Mont de Jupiter", le premier pouvant être le Menez Hom, le deuxième la ville de Nantes... et le troisième Mont-Dol puisque situé à au nord-est de la péninsule et possédant un étang au sommet, précision ô combien déterminante.... ( qui conduira Claude Gaignebet à une ascension matinale dès le lendemain de la conférence, visite qui ouvre la voie à un complément de recherche déjà engagé !).
Si Mont-Dol "Mont Jovis" est à l'époque gallo-romaine un lieu consacré au Jupiter celtique (autrement connu roi Arthur ou encore saint Georges), on trouve un nom plus ancien encore qui apparaît dans la "Vie médiévale" de l'évèque de Dol Thuriau : "Leoteren", en réalité Lecteren , issu d'une évolution de Lexo-Taranis "le lieu sacré de Taranis". Ainsi est établie "la haute antiquité du culte de Jupiter-Taranis sur le Mont-Dol, Lecteren étant un nom certes celtique, mais pré-chrétien, donc pré-breton, donc gaulois". D'où les curieux vestiges archéologiques visibles, telle la base romaine de la colonne dans l'église paroissiale, christianisée à l'époque mérovingienne (VIe ou VIIe siècle).

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