27.11.2012     Deuxième et dernière soirée doloise du Mois du Film Documentaire, organisée par DPI, avec les partenariats Ciné Dol et Comptoir du Doc.

Quelque 80 personnes assistent à la projection du court métrage de Laëtitia Foligné, suivi d'un débat passionnant sur le foot "au féminin"... en présence des joueuses de l'USSM (Saint-Malo), de leur coach et de la réalisatrice doloise.

Ecouter Laëtitia Foligné 

Quand la salle de l'Enfer devient un Paradis pour le public, venu en nombre ("à guichets fermés" et parfois de loin !) ... Alain Aurenche et Louis Capart, sans oublier Sylvain Tarrago à la guitare, signent à Dol un concert "carte blanche" qui fera date ! Des textes comme on souhaiterait en entendre plus souvent sur les radios et télés - de la "belle ouvrage" aurait écrit le briochin Louis Guilloux -, des musiques au rythme des marées  ou exacerbées et engagées... de l'île de Sein à Brel, Ferré, les Amis... bref, une soirée "entre nous" qui a ouvert avec grand bonheur les Hivernales Musicales 2012-2013.

Extrait : le temps passe... 

Extrait Louis Capart "Marie-Jeanne Gabrielle" 

Extrait "En fermant les yeux" 

Extrait "Amsterdam" 

Une idée de cadeau pour les fêtes de Noël et de fin d'année : le recueil des nouvelles primées lors du concours 2012 (3ème édition du concours) ! Il en coûte 6 euros. Chez nos amis libraires dolois, partenaires de l'organisation du concours :

Librairie-Papeterie Fache, Gde rue,

Librairie "L'Herbe rouge", rue de la Poste.

Pas moins de 14 diaporamas seront projetés dans la très belle salle Noël Mars de l'Abbaye de Léhon... et le public, comme d'habitude, désignera ses lauréats. Une soirée à ne pas manquer !

agence photographique représentée par Annelaure Robert

et

association, représentée par Jacques Rouquette 

ont signé une convention de partenariat

le 17 novembre 2012,

avec effet immédiat dans le cadre de la préparation de la 10ème

édition du MIPE, qui se déroulera en juin 2013, du 6 au 9 pour les expositions.

Dans le cadre de son partenariat avec "Comptoir du Doc" (Rennes) et "Ciné Dol" (Dol), DPI s'est engagé dans la programmation de 2 soirées cinéma les 20 et 27 novembre. Entrée 5 euros.

mardi 20, 20h30 :     " Tsofa "

de Rufin Mbou Mikima

Après son documentaire Terinkyo, une tradition en toge noire (présentée dans le cadre du MIPE 2012), le réalisateur congolais Rufin Mbou signe Tsofa (chauffeur, en lingala), un film réalisé entre la Roumanie et le Congo .
Tsofa raconte l'histoire invraisemblable arrivée à trente-quatre Congolais de la RDC recrutés à Kinshasa en 2008 par une société roumaine afin d'aller travailler comme chauffeurs de taxi à Bucarest, capitale de la Roumanie. « Cette société leur avait fait des promesses alléchantes qui ont poussé certains à abandonner travail, femme et enfants pour tenter leur chance dans ce pays qui venait d'entrer dans l'Union européenne, explique Rufin Mbou. Sur place, ce qui s'était présenté comme un rêve de bonheur s'est vite transformé en cauchemar. Ils ont tout d'abord été exploités.Lorsqu'ils réclamaient leurs droits, leur employeur les menaçait d'expulsion, ce qui est arrivé àune grande partie d'entre eux. » 

« J'aimerais inviter tout le monde à venir voir ce film, qui porte un regard singulier sur les questions d'immigration et de territoire... plaidoyer que je mène depuis quelques années.

Rufin Mbou.  

mardi 27, 20h30 :   " Le vestiaire des filles "

de Laëtitia Foligné

La phrase d’accroche de mon dossier de production est une citation de Pierre de Coubertin : « Une olympiade de femelles est impensable, impraticable, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique, c’est l’adulte mâle ». Et moi j’ai ajouté : « Le but de ce film n’est pas de montrer qu’il a tort, car nous le savons déjà!»

Dans le vestiaire, avant ou après le match, les footballeuses de Saint-Malo que Laetitia Foligné a filmées se soutiennent, s’encouragent, partagent leurs espoirs ou leurs déceptions. Pour la réalisatrice, une équipe de foot féminin, c’est comme une micro-société.

Tout se passe dans les vestiaires, le but n’étant pas de montrer des images de foot pour prouver que les filles savent jouer. Mon second parti pris : le style du documentaire, sans commentaire off, sans interview. On laisse ainsi au réel le temps d’émerger et donc aux spectateurs le temps de s’en imprégner. 

Alain Aurenche présente la soirée : 

Alain, "de l'authentique chanson sortie du fond de l'être" (Nord Matin), qui a choisi de "poursuivre l'aurore des géants qui ont donné à la chanson française ses lettres de noblesse" (Journal de Genève)... "le lire est un régal, l'entendre en direct est un rare moment de bonheur" (L'Orne Hebdo).

Aurenche est un orage de sympathie qui vous arrache ce qui vous reste de sensible, disait son ami Léo Ferré.

Il a le verbe cru, la sensibilité à fleur de peau, un univers fort comme un alcool et délicat comme une primevère, coeur éclaté et corps exalté, la chair et le sang mêlés à l'amour et le plus tendre, l'angoisse et l'espérance, provocation et vérité à l'état brut." (La Voix du Nord, Philippe Laidebeur).

Tout ceci, c'est Alain AURENCHE

Tout autre commentaire semble superflu. Cependant, il faut le voir sur scène défendre en vrai comédien ses textes à l'écriture précise et forte qui touchent et bouleversent le public à chaque représentation. De la belle ouvrage.

Je l'ai rencontré. Quel bonheur !

LOUIS CAPART, chanteur, Sénan de souche, est l’auteur de la célèbre chanson Marie-Jeanne-Gabrielle.

Cet hymne dédié à l’île de Sein n’en finit pas de voyager à travers le monde, du Finistère à Sydney, de Seattle à Saint-Pétersbourg.

De nombreuses tournées dans une quinzaine de pays (Etats-Unis, Russie, Pays-Bas...) , un succès permanent en Allemagne, cinq disques-compacts (Marie-Jeanne-Gabrielle, Patience, Berlin, Rives gauches de Bretagne et d’ailleurs, Héritage sénan), un Grand Prix de l’Académie Charles Cros, un autre de la Sacem, plusieurs programmations aux Fêtes de Cornouaille, d’autres au Festival interceltique de Lorient et dans quelques grandes salles de Bretagne ou de France (TLP-Déjazet, Printemps de Bourges) ont fait de la carrière de Louis Capart, en dépit d’une étonnante discrétion médiatique, l’une des plus riches de notre pays. 

Capart ne joue pas la carte de la nostalgie façon Épinal. Ce qu’il chante est très contemporain, même si ses textes et sa musique ont cette rondeur feutrée qui rappelle parfois Yves Duteil, Frédérick Mey ou Maxime Le Forestier.

Sa force à lui, c’est un évident talent à marier des histoires brèves et denses à des mélodies que l’on se surprend à fredonner au second couplet

C’est aussi une voix étonnamment pure, à la gravité chaude, qui dit l’amour et la tendresse, la colère et la mélancolie, avec une sorte de perfection respectueuse. Ce sont encore des accompagnements discrets, soulignant les textes sans jamais les envahir.                

JEAN THEPHAINE - Ouest-France

Louis Capart

Alain Aurenche

ou la beauté de la langue française admirablement servie ...

à consommer le 25 novembre 2012, 17h,

pour une ouverture "Entre Nous" des Hivernales 2012 - 2013

... avec la complicité des Brel, Ferré, Brassens, Caussimon...

autant dire: une  fin d'après-midi dominicale à ne pas manquer !