29 mai 2010
ILS SONT AU MIP 2010 !
Page en phase permanente d'actualisation.
Récemment Membre de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, le 31 mai 2006, où il est reçu par Guy de Rougemont, lequel rappelant notamment la collaboration de Lucien Clergue avec Saint John Perse pour "Amers":"Quoi de plus beau, humble et généreux ! Saint John Perse vous a aimé, comme Cocteau mort dix ans plus tôt, comme Picasso qui meurt cette année-là. La fréquentation de ces grands créateurs vous a fait prendre conscience de l'engagement de l'artiste dans la société. En déployant votre esthétique, vous avez su y joindre une éthique. C'est ainsi que votre libre choix s'identifie à votre destinée."
... 50 ans de photographie... reçu à bras ouverts par Picasso... fondateur avec Michel Tournier des "Rencontres Photographiques d'Arles" ...inlassable militant pour la création de l'Ecole nationale de la photographie, à Arles, où il enseigne jusqu'en 1999... De nombreuses expositions parmi lesquelles les rétrospectives chez John Stevenson à New York en 2005, Konrad Berhneimer à Munich en 2005, Louis Stern à Los Angeles en 2006, au Kunsthauss de Vienne, à la galerie Trigano à Paris, à Arles, sa ville... Photographe de l'année au Japon en 1986 et en italie en 1999, Lucien Clergue a reçu le "Lucie Arward" à New york en 2005..."ces distinctions venant couronner des échanges d'une qualité hors du commun" (Guy de Rougemont)... Pour DPI, Lucien Clergue donnera une soirée rétrospective "50 ans de photographie" le 29 mai et présentera une série de nus notamment réalisés après la lecture d'Amers de Saint John Perse qui "le fascine par la splendeur du langage, l'ampleur des visions de ce poète dans les évocations des fabuleuses richesses de la mer et de l'amour."... Lucien Clergue sera accueilli à bras ouverts à Dol ! ET, faveur accordée, nous aurons le privilège de découvrir des textes et lithos de Saint John Perse et Paul Valéry.
" Clergue fut sans doute le seul témoin de la naissance d'Aphrodite . Qu'on se le dise " Jean Cocteau.
"Après 3/4 de siècle d'existence , je ne me lasse pas de photographier la femme , car chaque fois qu'elle pose nue pour moi , nous faisons reculer les frontières de la Mort ."
Lucien Clergue , 21 Février 2010
Un très grand nom de la photo animalière, président de nombreux jurys dont Montier en Der, photographe d'exception dont les plus grandes agences photographiques ou de presse distribuent le travail à travers le monde ... auteur de nombreux ouvrages...En Laponie jusqu'à fin mars et la promesse de photos à Dol, ainsi que d'une conférence !
EMMANUEL DONFUT, le spécialiste de la photo amphibie.
En raison de son emploi du temps "très chargé", Emmanuel ne peut présenter le travail prévu, néanmoins il expose des panneaux au balcon de la mairie de Dol et dans la cour de l'OTSI.
Membre du groupe Fotoindex.
Aleksander Bochenek studied at Oxford Brookes University and obtained MBA degree. After spending several years in the corporate world he decided to make a U-turn in his life and left to Japan where he took up photography and studies on environment changes at the United Nations University in Tokyo. He later moved to Spain where he graduated at photojournalism at GrisArt Escola in Barcelona.
In his photography Aleksander is mostly interested in religion, social injustice and moral condition of humanity. He traveled to over 40 countries. Aleksander is engaged in several long term projects like:
“Bloody roots” – peculiar religious rituals worldwide which include self-mutilation. So far he photographed Ashura in the borderline of Lebanon and Israel, Hindu Thaipusam in Malaysia and Vegetarian Festival in Thailand.
“Roshni” – everyday life of a Kolkata’s family which he became very close with. Up to date he spend two one-month periods with them. He intends to continue the project for several more years.
Currently Aleksander works on behalf of Offer-India foundation on the subject of HIV orphans in West Bengal.
AURÉLIEN FOUCAULT
Né en 1979 en France, Aurélien Foucault décide très tôt d’aller chercher ses racines ailleurs et il part passer sa 18ème année en Suède. Il fête ses 20 ans à Naples en avalant l’histoire du cinéma dans une tasse d’huile d’olive puis, se camouflant ensuite en professeur de français, il devient expert en whisky en Écosse puis dégustateur de vodka en Russie. Sûrement sous l’influence des raviolis locaux, il reste deux ans en Sibérie où il rencontre sa femme puis décide, après une noyade ratée dans le lac Baïkal de repartir à l’aventure. Il se lance ainsi à la découverte de la Chine, où il réalise son premier film: le documentaire « Les ombres de Yunmeng» qui sera sélectionné dans plusieurs festivals internationaux (USA, Russie, France, Chine, Estonie et Iran).
Depuis toujours passionné de cinéma et de photographie, il oriente son travail entre reportages journalistiques et capture esthétique de l'univers qui nous accueille - témoin et victime de notre passage.
Ses photographies ont été exposées en Chine et en France..."Wuhan, au fil des jours".
Barbara qui "revient à Dol, après une "première" particulièrement réussie, en 2007. Auteur de nombreuses expositions de portraits, « collectionneuse » de regards et d’histoires d’hommes, à la recherche constante de lieux où le temps coule plus lentement ou ne coule plus, figé par l’oubli et l’indifférence. Elle les trouve aussi bien dans les banlieues de Haute Silésie que dans ses centre-villes, lieux cachés honteusement derrière clôtures en tôle ondulée, tout près de buildings et de centres commerciaux, invisibles des voitures et des passants. Basia ne déforme pas et n’embellit pas, par respect du sujet et du spectateur, elle déclenche vite, sans réfléchir, instinctivement.
Après son expo 2009 à Dol en "Off",remarquée, persiste avec ses poussins, singes, ours, petits chevaux, lapins, tous objets "banals" qu'elle sublime... au point de se voir attribuer des Bourses de la part de BMW, puis de France Galop, Vincent Bolloré, Equidia Télé... Blandine, auto-entrepreneur en photographie, plasticienne de formation à l'Université de Rennes... ne retouche pas ses photos qu'elle présente dans de grands formats... et tout spécialement pour le MIP, selon une "architecture" réalisée avec la sculpteure sur métal Laétitia Laviéville.
Il retrouve dans son travail photographique actuel le feeling de ses débuts d'illustrateur. Il a "juste finalement troqué un pinceau de lumière pour un autre". Un pinceau différent qui lui permet d'aller encore plus loin dans l'approche qu'il a de l'image.
De nouveaux horizons se dessinent, s'éclairent. Je ne suis qu'au début du chemin, le chantier est ouvert et tout reste à faire.
CARLOS VILELA Portugal,
Né à Santo Tirso, en 1961. Carlos Vilela a eu des cours de photographie analogique et numérique à l'Institut Portugais de la Photographie. Il a participé à plusieurs séminaires, notamment: "Histoire de la photographie" (dirigé par Teresa Siza), "La photographie et l'art" (par John Kulcsar) et «la manipulation, mise en scène, documentation et la banalité, dans la pratique photographique contemporaine» (par Miguel Von Hafe Perez). Il a realisé de nombreux ateliers avec le photographe indépendant António Sá et avec les enseignants Vitor Silva, Alexandre Souto, Augusto da Eira et Eduarda Neves. Il a participé à de nombreuses expositions et a gagné les prix "«Maratona Fotográfica»" (Serralves et IPF) et «Todas as cores a preto e branco» (revista Sábado e Diário de Notícias), entre autres.
Auteur photographe spécialisé dans la macro et la proxy photographie, Cédric Chassagne met également en avant dans sa démarche photographique les problématiques liées à l'environnement, de l'eutrophisation des cours d'eau à la disparition progressive des salmonidés et du biotope aquatique des eaux douces, particulièrement fragiles et sensibles aux variations climatiques et aux pollutions organiques ou non.
Photographe-amateur, c'est en 1998 qu'il a trempé pour la première fois des palmes dans l'eau avec une bouteille sur le dos. C'est cette année là aussi qu'il a amené pour la première fois un appareil photo étanche au fond. Alors qu'il n'avait pas d'affinités particulières avec le milieu aquatique, il en est devenu aujourd'hui un grand fan. Qu'elle soit chaude, tiède ou froide : l'eau recèle d'une vie insoupçonnée et chaque descente lui réserve ses surprises. Photographe avant d'être plongeur, il n'aurait jamais pratiqué la plongée s'il n'avait pas pu ramener des clichés de ce monde.
Je suis fasciné par la magie de la photo : magie qui donne à voir plus qu’elle ne fait disparaître...
Avec la photographie, je découvre et j’explore des univers parallèles, superposés, décalés, à la frontière du perceptible, de l’indicible...
J’essaie d’exprimer au mieux la sensation, le ressenti que j’ai de ce qui m’entoure, m’environne, m’enivre... une vibration de l’air, la profondeur d’un regard, l’élégance naturelle d’un geste fugace, une matière, une texture, touchés par une lumière qui modèle, qui sculpte, qui révèle... une personnalité, un lieu, un instant qui excitent mes sens...
touché par l’ombre émergente qui entraîne mon esprit et le plonge avec délice dans les eaux voluptueuses des songes...La Beauté, une singularité, une rareté étonnante en toute chose, voilà mon Graal, ma pierre philosophale !
DOMINIQUE LEROY
Directeur de l'Agence World Pictures, plus de 30 ans de photographie et de reportages thématiques : nature, animalier, F1, fête, carnavals... 250 000 images dont 15 000 publiées dans la presse et dans les magazines : Le Photographe, Zoom, Géo, Photographique, VSD, Paris Match, Photomagazine, point de Vue, Images du monde, Courrier professionnel......collabore avec Sipa, Hémisphère, Sunset, Photoshot, Panoramic, Auto Plus, Auto Journal, Auto Hebdo, L'Automobile, L'Equipe...auteur de nombreux ouvrages... Nombreux Prix : Prix du Livre en 1993, Prix Kodak 1997, etc...
Dominique donnera une causerie sur son métier de photographe et de directeur d'agence (avec plus de 80 photographes).
DOMINIQUE TIBERI
Loin de la Cité, de son bruit, de son tumulte, de son agitation incessante et de ses odeurs oppressantes, ses balades photographiques se déclinent en autant de respirations, de temps suspendus, d'instants propices à la réflexion, de contrepoints au vacarme de la vie quotidienne, de vigilance au silence.
Sa planche à tracer revendique l'équilibre du carré, sa palette chromatique s'éthère en noir et blanc, son œil s'abandonne à l'instant lumineux. Il rappelle à nos souvenirs la force apaisante d'un horizon, répond à l'appel spirituel d'une verticale et tente, entre le jeu des ombres et des lumières, un retour sur soi, sur "l'essentialité" de nos propres existences.
Retenue par son travail loin de sa Pologne natale, Ewa ne sera pas présente à Dol, mais nous a confié ses photos ! ""Fiesta di Jesus de los Milagros""
"Ewa Czyz (born 29/06/1971 in Poland), profession: logistician.
I started shooting photos when I was 20. Then I bought my first camera. It was simply Zenit, Russian unforgettable camera for many Polish of my generation. I would keep on Zenit even today. Unfortunately the camera body started leaking the light. I made it repaired 2 times but the problem appeared again and again.
Anyway after 14 years it was a high time for new camera. I bought Canon, I don't remember parameters. It was just standard mirror camera. Today I am using simply pocket digital Canon IXUS 860 IS. If the body was pink, it would be advertised in the teenage girls magazines."
Ewa nous présente une série de photos réalisée au Pérou..."The pictures were taken in Cusco, Peru. It was middle October 2009.
All the country was celebrating the holiday of "Jesus de los Miraglos". Each parish organised own procession: local Rosary club, Indians from the next village, local St Francisco club and all other Saints clubs possible.
The orchestra was playing tango and paso-doble and the street vendors were selling the best pork sandwiches I have ever eaten."
FABIEN RIGAL
Après des études de photographie à l’ETPA à Toulouse, Fabien a commencé à travailler dans la durée, sur des sujets ayant essentiellement pour objet la solitude de l’homme, dans des milieux où il est souvent difficile de pénétrer.
"Dans mes photos, j’essaie d’être le moins possible descriptif, et de me rapprocher plus d’une certaine forme de poésie pour dire les choses en gardant toujours une distance nécessaire." Les communautés religieuses, les Rom, plus anciennement une clinique qui accueille les accidentés de la route, autant d'univers clos sur lesquels Fabien a travaillé qui sont simplement des cadres, prétextes à exercer son regard et lui donner un sens.
"Je suis resté particulièrement attaché à ma région natale. J’y vis et y travaille aujourd’hui."
Il y a maintenant neuf ans que j'ai découvert la photo et le plaisir de la regarder.
C'est dans un club photo que j'ai découvert les fondamentaux techniques et appris à valoriser mes images. Puis J'ai eu la chance de pouvoir exposer et de recevoir des félicitations...qui m'ont encouragé à persévérer dans le domaine de la macro pour laquelle je voue une certaine passion.
Papillons et des libellules sont mes partenaires privilégiés !... que vous pouvez découvrir sur mon blog : brice35.blogspace.fr
Je présente cette année « Désir et couleurs de la nature », féérie de papillons exotiques aux couleurs magnifiques...
Je travaille essentiellement en manuel, exerçant ma devise: « Il suffit de bien regarder autour de soi pour découvrir la beauté de la nature et ce qu'elle cache. »
FREDERIC DUMOND
Poussé par la nécessité d'allier l' art et le voyage, Frédéric Dumont s'accorde le temps qu il faut pour parcourir le monde. Adepte de la lenteur, le photographe s'est immergé au cours de trois voyage, pour un périple de plus de deux ans, dans l' atmosphère dense et envoûtante du nord de l' Inde, fixant sur pellicule les hasards de l'instant, les visages, les lieux, les émotions, les chocs .
Nomade, il retrouve un regard oublié qui restitue tout le mystère du paysage humain, évite l' exotisme et se passe aisément du dogme informatif.
C'est dans le "noir et blanc", dans le jeu chatoyant des ombres et des lumières, autant que dans le grain épidermique et chaud, dont il pare finalement ses tirages, qu' il révèle au plus près ce qu'est pour lui le voyage réel : une migration naturelle de l' âme, un juste amour de ce qui est en face, une aptitude, enfin, à percevoir toujours le mystère et la beauté des tres qu' il regarde.
GASPARD NOËL, Photographe, nouvelliste et vagabond. Autoportraits qui commandent sa perception du Monde... Gaspard et ses "individus civilisés et autres créatures moins urbaines, qui gigotent et trépignent, et griffouillent le fin voile qui les sépare de la réalité pour venir s'y faire une place"... "Parce que je crois sincèrement que l’homme puise son unicité, sa beauté et son sens dans sa capacité à créer." A n'en pas douter, un photographe et des photos à découvrir, hors du commun.
"Je suis venu à la photo en 1976 par nécessité professionnelle, mais n'ai jamais été un pro. La photo est pour moi un outil excellent de communication, mais ne reste qu'un outil qu'on sait plus ou moins bien utiliser. Il me sert pour faire passer tout ce que d'autres arts m'apportent ; et cette année, grâce à la photo je peux me replonger avec délectation dans cette période bénie du Moyen Age où châpiteaux, sculptures sur bois ou vitraux faisaient l'éloge de la musique."
Il fait ses débuts en photographie à la fin des années 80 et expose régulièrement en France et à l’étranger.
Parallèlement à ses travaux personnels, par son attachement au milieu musical, il illustre de nombreuses pochettes de disques pour des artistes français (Xavier Plumas, Frédéric Truong, Ulan Bator…) et étrangers (And Also The Trees, Sieben..).
Son premier livre Commodore est paru aux éditions Swarm Records en 2008. "Il est plaisant de dire que le souvenir des êtres ne perdure qu'au travers de celui d'un lieu, d'un temps...Mais une fois le premier oublié et le second passé, il ne reste rien... si ce n'est une photographie." Jérôme présentera à Dol une série de photos intitulée "En ordre machine".
JOEL GLOCK
Auteur photographe, membre du collectif Bretagne-Sensibilité, président du Club-photo de Cesson- Sévigné. Un regard minimaliste, épuré et graphique sur le corps et le visage en noir et blanc.
Karolina Mostek was born in 1982 in Kraków. Architect by trade, she has only two weaknesses in her life; those for photography and sailing. Personally, she does not like simplifying her life. She photographs with everything that is at hand, and finds the very act of photographing most pleasurable. Recently she has been photographing with a pinhole camera, which has a very important merit, it forces one to stop. In the era of haste and digital cameras, when photography has become a mass and thoughtless pastime, a single photograph from a pinhole camera is worth more for the artist than a thousand digital snapshots. Karolina is a restless soul, but photography has always had a soothing effect on her. Her sailing ventures led her to Spitsbergen and, among others, the Faroe Islands, and Iceland. She is a member of the Kraków Photography Group and an associate of Fotoindex photography magazine.
LAETITIA FELICITE
"Jeune photographe, fidèle à l’argentique de la prise de vue jusqu’au tirage, je définirais mon approche photographique comme paysagiste. Je m’intéresse aux lieux en eux-mêmes, à ce qu’ils dégagent, à ce qu’ils réveillent en nous. Je recherche des lieux où la nature sauvage s’exprime à proximité de la civilisation: marais spongieux, lande impénétrable,… lieux de mystères qui réveillent notre imaginaire et notre inconscient.
Lauréate du prix noir et blanc du concours Photofolie de Thorigné-fouillard en 2009, le mois de la photo de Dol constitue le premier lieu d’exposition de mon travail, une confrontation aux regards extérieurs que j’attends avec impatience.
Le travail exposé est issu d’un voyage réalisé en Irlande (Buren, Connemara et Mayo) en 2008, première étape d’un projet s’inscrivant dans la durée. "
Contact : laetitia.felicite616@orange.fr
Photographe animalière. Membre de l'AWF (African Wldlife Foundation) de la LPO ( Li gue pola Protection des Oiseaux), photographe correspondant de l'agence World Pictures, photographe correspondant de l'Agence Naturimages. Photographe animalier autodidacte, cette voie est le fruit de plusieurs passions : celle de voyages, celle de la photo transmise par son père et celle des oiseaux transmise par sa mère. Son terrain de jeu est vaste et va de l’Afrique australe à l’Afrique de l’Est, ses sujets de prédilections sont les oiseaux migrants ou endémiques...Témoin privilégié dela beauté mais également de la précarité de la biodiversité, Marie-Claude a à cœur de partager et de sensibiliser à "son humble niveau" pour un respect et une préservation des écosystèmes lors de conférences, d’expositions et d’articles.
Auteur photographe, Michel arpente régulièrement depuis maintenant dix ans, en toutes saisons, au petit matin comme tard le soir, les sentiers cotiers et de montagne, à la recherche de la belle image. L'ensemble de son travail met l'accent sur l'ambiance comme point d'orgue à l'obtention de séries de photos homogènes. Dans "Archange de pierre" qu'il présente à Dol, les images semblent prendre corps à une époque révolue. Absence de référence à l'humain (la personne physique) et rappel des anciens temps. Des tirages d'art pour donner vie aux images... ce qui passe par une interprétation de ce que nous voyons parfois proche de la réalité et parfois bien éloigné de cette dernière par conviction : c'est ce que Michel appelle "une vision d'auteur".
PASCAL BOURGUIGNON
Très vite les animaux sauvages deviennent ses sujets favoris. Le lac du DER et la forêt d'Orient, auprès desquels il a toujours vécu, restent ses terrains de prédilection. Lauréat du Wildlife Photographer of the year en 1994 et 1999, Pascal Bourguignon a présenté son travail dans de nombreuses expositions... Il est l'un des créateurs du Festival International de Montier en Der. Mais pour Dol... Pascal nous présente une série de "Paysages marins des Côtes d'Armor". Ajoutons que Pascal est également éditeur et organisateur de stages photo numérique...
"Né à Reims en 1959, j’ai commencé à m’intéresser à la photographie au début des années 80. Mais plus que la photographie, mon intérêt s’est porté sur l’art graphique. Après quelques années aux cours du soir de l’école des beaux arts de Reims, j’ai commencé à élaborer un cheminement personnel. En 2006, par le biais de la photographie numérique, j’ai cherché à concilier les deux approches. Depuis je ne cesse d’explorer cette relation entre l’art graphique et la photographie.De formation en sciences humaines et sociales, je relie mon travail à une réflexion sur le lien entre la matière et l'imaginaire poétique dans la lignée des travaux de Gaston Bachelard. Je vis actuellement en Bretagne, comme photographe auteur."
Attiré par la photographie et l’ornithologie dès l’adolescence, c’est tout naturellement que Patrick Blin photographiait il y a 35 ans, « ses » premiers oiseaux. Depuis, il a consacré son trop rare temps libre à sa passion pour la nature et la photographie. De 1980 à 1995 il occupe différentes fonctions commerciales et marketing au sein de grands groupes internationaux. Nommé à la tête de CIC vidéo France en 1996, il est en charge des intérêts des Studios Paramount, Universal et DreamWorks dans le domaine du Home Entertainment. En 2000 il est nommé Directeur Général de Paramount Home Entertainment France. En 2008, il décide de partir en Yakoutie (Sibérie orientale) pour suivre Nicolas Vanier sur le tournage de son long métrage « LOUP ». Aujourd’hui, il a franchi le pas et a fait de sa passion, son métier.
PAULO FOGG Portugal
"Fábula dos portos silenciosos/ Fable des ports silencieux".
PHILIPPE LEPOITTEVIN, lauréat du concours 2009
Photographe baroudeur je n’aime pas m’encombrer de trop de matériel et travaille donc tout le temps à main levée. Mais que faire lorsque la lumière manque ? Tout simplement photographier autrement !
Cette réflexion a été le point de départ de mon travail axé essentiellement sur le mouvement.
Pour "vision abstraite" que je présente au MIPE de Dol, le but n’est pas d’obtenir une image parfaite mais plutôt un mouvement parfait. C’est du mouvement que naissent mes images. Il faut donc penser autrement la lumière et jouer en permanence avec la vitesse en fonction des effets souhaités.
PIERRE CLAQUIN, France et Bengladesh.
Pierre nous présentera les cirques du Bengladesh... et donnera une conférence sur ce pays qu'il "pratique" depuis de nombreuses années. Je crois être un photographe de gens et, plus précisément, un photographe « d’images à la sauvette ». On m’a souvent fait remarquer que mes images exprimaient une complicité apparente entre les personnes photographiées et moi-même. Peut-être est ce que « j’emprunte » les photos plus que je ne les vole ?"" Les cirques du Bangladesh: un rêve qui perdure". Au cours des 50 dernières années les cirques du Bangladesh ont vu leur nombre fondre de par l'urbanisation, l' islamisation et la concurrence avec la télévision. Ils ont du intégrer les activités traditionnelles du cirque (trapèze, animaux et clowns) avec celles plus vulgaires du "jatra" (danses ribaudes). Vivant en marge de la société et de plus en plus critiqués pour la captivité de leurs animaux les cirques font face a un avenir incertain.
Pierre Claquin est un médecin epidemiologiste qui a vécu au Bangladesh 17 ans. Il est aussi photographe et a présenté des expositions sur "La galerie Est du Mur de Berlin", 'Portraits a la sauvette", "Shariakandi 1972-2002".
Remarqué par Giorgio Skory, vient exposer sa série "Pieni et Vuoti", couples de photographies en N&B d'une extrême rigueur de maisons tessinoises du XIX et début du XXème siècles, "pleines et vides". "Une anticipation du futur et une dimension transcendantale qui nous rappellent le caractère du passage de la vie." (Marco Mariotta designs).
STEPHANE GODIN, lauréat du concours 2009
Il n'y a rien de banal dans la passion de Stéphane pour la photographie.
Il a 10 ans à peine lorsqu'il fait l'acquisition de son premier appareil photo. Il vit alors avec sa famille en Afrique. Pieds nus dans la poussière, il capte la nature luxuriante qui s'offre à lui. Il reviendra d'Afrique les bras chargés de cartons dans lesquels s'entassent pèle mêle des photographies de son enfance. Sa famille s'installe en Bretagne où il réside depuis son adolescence.
Alors qu'il choisit une carrière dans l'informatique, il conserve intacte sa passion pour la photographie.
On peut le croiser dès l'aube dans des sous-bois ou des marécages à la recherche d'une lumière rare qu'il captera avec une tendresse et une attention toute particulière.
Stéphane aime la nature avec laquelle il sait s'allier pour transmettre ses perceptions intimes. Il aime aussi photographier l'homme au travail, l'artisan à l'oeuvre, le musicien sur son instrument. La série qu'il nous propose, intitulée « Pièces pour Instrument à mains solos » est tirée de cette passion qui l'anime depuis quelques années.
STEVEN LUMIERE MOUSSALA Congo.
"L'étendard des étendards en photographie" au Congo. Membre du collectif "Génération Elili", boursier de l'Ecole Supérieure des Arts visuels de Marrakech... A la question de savoir où il puise son inspiration tant fertile en sens et en esthétique, il répond : "Tout vient et sort du musée intérieur de soi, car il est marqué d'un décor esthétique parfait modulé par une société insatisfaite." Etudiant à l'université Marien Ngouabi, à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines au département de Littératures et Civilisations Africaines, Steven Lumière Moussala mène de front ses études littéraires et artistiques.
L'exposition "4 saisons en Bretagne" a été conçue pour illustrer la vie du site internet Photographier la Bretagne. Comment des photographes amateurs, qui travaillent individuellement, peuvent se rassembler sur la toile pour croiser leurs regards et dépeindre leur région. C'est le partage avant tout qui est à la base de cette collaboration. Ces quelques images sont un échantillon issu d'un concours organisé au sein du collectif. Ce sont quelques fragments de balades tout au long de l'année dans la campagne, de déambulations dans les villages ou de sorties en groupe.
Photographe de Bretagne, Xavier exposera notamment ses "bâches" dans les Halles sur les marins pêcheurs."D'abord iconographe pour différents journaux, magazines et agences entre 1998 et 2003, je retourne en Bretagne début 2004 et commence un travail photographique sur les pêcheurs côtiers.
En 2006, une première exposition grand format est tirée de ces images. Elle circule de port en manifestation et évolue au fil des rencontres.
En 2007, j'intègre la revue Armen en tant que photographe et iconographe de la rédaction et mène depuis en parallèle différents travaux de commande pour les collectivités locales et les entreprises."
présentera son film essai documentaire "Quatre murs et le monde", le week-end des 12-13 juin. Marc Weymuller est né à Marseille en 1965. Depuis 1989, il écrit et réalise des fictions ou des documentaires autour de l’absence, des façons d’être au monde marginales, de la disparition et de la perte. Sur ces thèmes, il a notamment réalisé L’Attente (1996), court-métrage de fiction sans dialogue, Ici et là-bas, récit d’un voyage immobile (1998), errance fictive dans les rues de Lisbonne, Malgré la nuit (2004), portrait d’un religieux à la spiritualité hors-cadre, Quatre Murs et le Monde (2009), une évocation des derniers jours de l’écrivain Açoréen José Dias de Melo dans son village natal, Calheta de Nesquim sur l’île de Pico.
Il prépare actuellement deux films : La vie au loin, (Bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM) long-métrage documentaire sur une région isolée du nord du Portugal et Un figuier sans feuilles, (Aide à l’écriture du CNC et du Conseil régional de Bourgogne, Aide à la production du CNC) sur la mémoire des habitants de Belchite, une ville emblématique de l’amnésie collective qui a frappé l’Espagne après la guerre civile.
19:05 Publié dans MOIS PHOTO 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
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