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23 janvier 2009

DPI VOUS EN DIT PLUS ....N°13

Extraits Lettre du Sénateur Trégouët n°502 du 23 - 29 janvier 2009(autorisation spéciale de publication accordée à DPI).

Plus d’un million de foyers alimentés à l’électricité solaire en 2020

Le plus grand parc de panneaux photovoltaïques jamais conçu en France va être implanté à Curbans, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un projet énergétique solaire d’une envergure européenne. Le terrain se situe à 1.000 mètres d’altitude et bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel du matin au soir, sur un terrain plat, qui ne devrait pas demander beaucoup de terrassement. La société devrait investir entre 150 et 250 millions d’euros avec un objectif de puissance compris entre 30 et 50 MW, ce qui fait du projet français l’un des plus importants en Europe. Trois années devraient être nécessaires à la réalisation de la centrale solaire qui devrait produire 38 millions de kWh par an, soit la consommation électrique de 11 000 foyers.

Les énergies renouvelables représentent 5 % de la puissance énergétique mondiale

Selon le dernier rapport de REN21, réseau mondial de promotion des énergies renouvelables pour le 21ème siècle qui vient d’être publié, plus de 100 milliards de dollars ont été investis en 2007 dans les usines de production et la recherche en matière d’énergies renouvelables.

Par conséquent, la capacité de production d’électricité renouvelable aurait atteint environ 240 gigawatts (GW) dans le monde en 2007, soit une augmentation de 50 % par rapport à 2004, date du premier rapport de REN21. Les énergies renouvelables (hors hydraulique) représentent ainsi 5 % de la puissance énergétique mondiale et 3,4 % de la production électrique mondiale. L’énergie hydraulique à grande échelle représente à elle seule 15 % de la production électrique mondiale en 2007.

La principale composante de la capacité de production d’énergie renouvelable est l’énergie éolienne, qui s’est accrue de 28 % dans le monde en 2007, pour atteindre environ 95 GW. La technologie énergétique qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde est celle du solaire photovoltaïque raccordé au réseau, avec une augmentation annuelle de 50 % de la puissance installée, pour atteindre environ 7,7 GW fin 2007.

Les énergies renouvelables représentent 5 % de la puissance énergétique mondiale et 3,4 % de la production électrique mondiale. (Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’énergie hydraulique à grande échelle, qui représentait à elle seule 15 % de la production électrique mondiale).

En 2006, les énergies renouvelables ont produit autant d’énergie électrique dans le monde qu’un quart des centrales nucléaires de la planète, sans compter l’énergie hydraulique à grande échelle (et même plus que le nucléaire en incluant cette dernière).

La principale composante de la capacité de production d’énergie renouvelable est l’énergie éolienne, qui s’est accrue de 28 % dans le monde en 2007, pour atteindre environ 95 GW. La capacité additionnelle annuelle a augmenté plus encore, avec une hausse de 40 % en 2007 par rapport à 2006.

La technologie énergétique qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde est celle du photovoltaïque solaire raccordé au réseau (PV), avec une augmentation annuelle de 50 % de la puissance installée cumulative en 2006 aussi bien qu’en 2007, pour atteindre environ 7,7 GW. Cela représente, à travers le monde, un million et demi de foyers équipés de panneaux PV solaires en toiture qui alimentent le réseau.
Réchauffement climatique : des puits de carbone océaniques moins efficaces

Les chercheurs soupçonnent le réchauffement des eaux océaniques, lui-même dû au changement climatique que connaît actuellement la Terre, d’être à l’origine de cette diminution de la capacité des océans à piéger le carbone atmosphérique. Des échantillons d’eau récoltés en mer du Japon l’an dernier ont été comparés à des prélèvements plus anciens. Résultat : les eaux de cette mer absorberaient aujourd’hui beaucoup moins de CO2 que dans les années 1990. Les scientifiques pensent qu’une légère hausse de la température des océans a suffi à perturber le processus de séquestration océanique, connu pour entraîner une réabsorption de près d’un quart du dioxyde de carbone produit à la surface de la Terre.

L’étude menée par l’équipe de Kitack Lee, de l’université de sciences et technologie de Pohang en Corée du Sud est alarmante et son auteur insiste sur le fait qu’il est peu probable que ce phénomène ne soit observé qu’en mer du Japon.

"Nos résultats démontrent sans équivoque que la consommation de CO2 par les océans a été directement affectée par le réchauffement climatique" a-t-il expliqué. "En d’autres termes, l’augmentation des températures atmosphériques due au réchauffement climatique peut profondément influencer la séquestration océanique et, ainsi, diminuer la consommation de CO2 par les océans."

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