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12 septembre 2008

DPI VOUS EN DIT PLUS... N°3

Extrait de la Lettre d'information n° 486

Des scientifiques lancent un appel pour développer l’énergie solaire

Des scientifiques ont lancé un appel pour accélérer le développement de l’énergie solaire dont la technologie est en passe de devenir compétitive, lors d’une conférence internationale qui s’est achevée le 5 septembre à Valence.

Le secteur de l’énergie photovoltaïque affiche un rythme de développement important de l’ordre de 40 % par an, mais la part de l’énergie solaire dans l’électricité produite demeure anecdotique, a souligné le Français Daniel Lincot, chercheur au CNRS, durant cette conférence. "La production mondiale de modules photovoltaïques en 2007 a représenté une surface de 40 kilomètres carrés alors que pour couvrir la consommation électrique de pays comme la France ou l’Allemagne, il faudrait environ 5.000 km2", a souligné ce chimiste, spécialiste de l’énergie photovoltaïque, lors d’une intervention. "Les ressources en énergie solaire sont énormes et distribuées partout dans le monde, dans tous les pays et aussi sur les océans", a souligné M. Lincot qui présidait cette 23e Conférence européenne de l’énergie solaire photovoltaïque. La compétitivité du photovoltaïque face aux autres énergies est "une perspective à court terme" alors que les coûts des composants des panneaux solaires sont de plus en plus bas, a assuré M. Lincot.

Le scientifique a appelé à "accélérer le déploiement" des panneaux solaires dans le contexte actuel "d’urgence" en matière d’énergie pétrolière et de changement climatique. Selon les scénarios actuels, l’énergie solaire représentera en 2020, 3 % de la production d’électricité en Europe, ce qui couvrira une surface de 1.000 km2 tandis que le véritable démarrage du photovoltaïque est attendu pour 2030/2050.

Des scientifiques et industriels du secteur ont lancé, lors de cette conférence, un appel international pour "accélérer le développement mondial" de l’énergie solaire, signé par "plus de 200 personnalités", selon M. Lincot. La conférence a rassemblé 3.500 experts et 715 entreprises du secteur du 1er au 5 septembre à Valence. L’Allemagne et l’Espagne sont les deux pays leaders en matière d’énergie solaire, avec respectivement 4.000 et 600 mégawatts de capacité installés.


Calculer la rentabilité de votre installation solaire photovoltaïque


Dans un contexte de diminution du pouvoir d’achat, et alors que les émissions polluantes ne cessent d’augmenter, de plus en plus de particuliers et professionnels s’interrogent sur le recours aux énergies renouvelables. Mais recourir à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques est-il, en définive, une affaire rentable ?

Par arrêté du 10/07/06, EDF doit conclure avec chaque producteur (y compris particulier) qui en fait la demande, un contrat dit « d’obligation d’achat », dont la durée et les tarifs sont fixés par la Direction de la demande et des marchés énergétiques (DIDEME) après négociations avec les fédérations de producteurs.

Dans l’état actuel des choses, les conditions du rachat sont fixées de la façon suivante :

Métropole : 30 c€/kWh , + prime d’intégration au bâti de 25 c€/kWh
Avant de se lancer dans l’installation de panneaux solaires photovoltaïques, il faut encore définir en amont si ladite installation sera rentable d’un point de vue économique ! Pour vous permettre d’estimer la rentabilité de votre future installation, de nombreux paramètres rentrent en ligne de compte :

capacité de production électrique des panneaux solaires,

emplacement géographique,

recours à un emprunt bancaire ou autofinancement,

coût des assurances,etc...

Quelques-uns s’en sont arraché les cheveux et y ont passé des nuits blanches !

Il était temps qu’un programme web simple d’accès permette de calculer immédiatement le retour sur investissement de votre projet. C’est désormais chose faîte avec le nouvel outil de calcul de rentabilité de panneaux solaires photovoltaïques.

En un seul formulaire simple d’accès, anonyme et gratuit proposé sur le lien ci-dessous, vous pouvez faire l’estimation de ce que vous pourriez gagner en revendant à EDF l’électricité produite grâce au soleil dont vous bénéficiez chaque jour ! Vous accéderez alors au contenu détaillé, année par année, des gains que vous allez réaliser. Mieux encore, le calcul vous informe du délai de retour sur investissements de l’installation.

Transformer le charbon en électricité sans libérer de CO2

Les centrales électriques européennes vieillissent lentement mais sûrement. Des experts estiment que des nouvelles centrales d’un rendement total de 200.000 mégawatts (soit environ 200 grandes centrales ) devront être construites d’ici 2020. Etant donné que les énergies renouvelables ne pourront combler à moyen ou long terme ce manque, le charbon occupera toujours une place importante. Ce combustible ne fait toutefois pas l’unanimité en raison des émissions de CO2 qu’il génère, et le renforcement de son utilisation n’est pas en accord avec le protocole de Kyoto qui préconise une réduction mondiale des émissions de dioxyde de carbone.

Il est ainsi nécessaire d’augmenter le degré d’efficacité des centrales afin de produire plus d’électricité à partir du combustible, mais aussi moins de CO2. Des chercheurs de six chaires de l’université RWTH d’Aix la Chapelle travaillent en commun avec les entreprises RWE Power, E.ON, Siemens et Linde sur le projet OXYCOAL-AC pour concrétiser cet objectif.

Le projet OXYCOAL-AC est financé dans sa première phase à hauteur de 6 millions d’euros par le Ministère de l’Economie et du Travail (BMWA), le Ministère de la Science et de la Recherche (MWF) du Land de Rhénanie du Nord Westphalie ainsi que des partenaires industriels. C’est le premier projet retenu dans le cadre du programme "concept de recherche et développement de centrales à énergies fossiles à faibles émissions" (COORETEC) mis en place par le BMWA à la fin 2003.

La première phase du projet intitulée "Développement de composants" vient de s’achever avec succès : les chercheurs ont réussi a développer une technique membranaire à haute température, grâce à laquelle ils peuvent produire du dioxygene pur à des températures "relativement basses", c’est-à-dire à environ 850 degrés Celsius. A cette température, la membrane, de structure cristalline perovskite, entre en vibration et laisse ainsi passer les ions d’oxygène. La combustion du charbon avec de l’oxygène pur, réalisée avec réinjection du gaz dégagé dans le milieu de combustion, doit permettre de produire de l’électricité sans émission de CO2.

La deuxième étape du projet, qui démarre désormais et qui durera trois ans, consiste à démontrer la faisabilité de ce procédé sur une installation pilote. Comme le souligne le Professeur Kneer de la RWTH, "même si les énergies renouvelables sont prometteuses, très vite elles ne pourront pas couvrir les besoins énergétiques, ni en Europe, ni ailleurs". Si les résultats des tests sont satisfaisants, le procédé pourrait être applique à grande échelle d’ici 2020.

Le maire de New York veut produire un tiers de la consommation électrique de sa ville grâce aux énergies renouvelables


Le maire de New York, Michael Bloomberg, a proposé le 19 août, au cours du "Sommet national pour l’énergie propre", organisé par l’Université du Nevada...un vaste programme visant à la fois à stabiliser la consommation d’énergie de New York et à produire à terme un tiers de l’électricité new yorkaise à l’aide des énergies renouvelables. Bloomberg propose notamment d’ installer des éoliennes sur les gratte-ciel et ponts de New York, et face à la ville dans l’Océan Atlantique.

L’inaction face au réchauffement climatique sera coûteuse

Le CIER, organisme de recherche américain, a réalisé une étude en s’intéressant à l’impact économique du changement climatique et aux coûts de l’inaction dans différentes régions des Etats-Unis. Les scientifiques ont constaté que les coûts directs de l’inaction face aux défis du changement climatique sont complètement négligés. Pourtant, tous les secteurs de l’économie seront affectés. Les infrastructures essentielles au maintien du niveau de vie, comme l’approvisionnement en eau ou le traitement des eaux usées, seront touchées. Et les écosystèmes sur lesquels la qualité de vie repose, comme les forêts, rivières et lacs, souffriront. Tous ces coûts ne sont habituellement pas pris en compte dans les calculs.

Le CIER, en présentant une vue d’ensemble des impacts climatiques sur des secteurs économiques divers aux EU, tire cinq leçons clés :

1. Les impacts économiques du changement climatique affecteront tous les Etats-Unis.

2. Ces impacts économiques seront inégalement distribués à travers les régions et les secteurs.

3. Les impacts climatiques négatifs seront plus importants que les bénéfices dans la plupart des secteurs qui fournissent des biens et services essentiels à la société.

4. Les impacts du changement climatique produiront d’immenses tensions sur les budgets du secteur public.

5. Les effets secondaires des impacts climatiques peuvent induire des prix plus élevés, une réduction des revenus et des suppressions d’emplois.

Une politique nationale pour l’action immédiate, couplée avec des efforts d’adaptation aux impacts inévitables, réduira significativement les coûts globaux du changement climatique. D’après le CIER, le gouvernement fédéral américain devrait organiser et financer des études spécifiques secteur par secteur afin d’aider à orienter la politique climatique et l’investissement.

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